Altération ou l’art du temps
En ces temps de passages aux images numériques, images dont nous ne connaissons pas encore la capacité de vieillissement, l’observation du mélange de la chimie des émulsions avec ce qui est organique comme la poussière, le soleil, la chaleur est presque rassurante.
Alors que l’image numérique est au point « mort », la chimie continue de transformer les tirages papiers et ce que nous en lisons.
L’iconoclaste en moi altère les photographies afin de donner un petit coup de pousse à leur disparition ou à l’inverse leur permettre une autre vie après reloockage.
Je rejoins en cela les artistes de la post-production ayant pour point commun le fait de recourir à des formes déjà produites.